Golubic Ferro - Lyon 2021

Lyon 2021 - 1/2 фіналу

Finished - 02:26

Golubic, Viktorija [Q]

Ferro, Fiona [2]

6⁴

Tendance des pronostics

8.9% (59)

91.1% (601)

Court Central

All

Gol

Fer

Reduce

Winner shots

Unforced errors

Подачі навиліт

Двійних помилок

% першої подачі

% first serve points won

Break point saved

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Геймів на 0

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Viktorija Golubic

Fiona Ferro

Вік

169cm

Зріст

170cm

56kg

Вага

56kg

Ранг

154

Past 6 months

+10

Поєдинок

Всі

Жорсткий

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Avant d’affronter Nadal, Lehecka ne tremble pas : “J’entre sur le terrain avec la conviction que je peux gagner” Jiri Lehecka, 22 ans et 31e joueur mondial, va défier, ce mardi soir, Rafael Nadal. S’il va faire face à une montagne, le Tchèque veut rester confiant Le droitier n’en est pas à son premier coup d’essai. Depuis 2023, il s’affirme de plus en plus. Celui qui s’était révélé lors de l’Open d’Australie 2023 en atteignant les quarts de finale (battu par Tsitsipas), continue sa progression. Malgré quelques blessures mineures, il est encore monté d’un cran cette année. Remportant son premier titre en carrière en Janvier (Adélaïde), il a déjà atteint les quarts de finale à Indian Wells et espère signer un deuxième quart en masters 1000 en carrière, ici à Madrid. Un autre élément fait beaucoup parler depuis que l’affiche est connue : si les deux hommes ne se sont jamais affrontés, ils ont joué ensemble à l’entraînement et le Tchèque avait largement dominé l'Espagnol. Interrogé sur le sujet, le Tchèque a voulu calmer le jeu : “Je me suis entraîné avec lui cette semaine mais l’entraînement n’est pas comparable à ce qui pourrait se passer demain (ce mardi, pas avant 21h30) en match car nous étions sur un petit terrain, il y avait du vent et nous avons tous les deux joué avec une intensité progressive. Les choses changent radicalement avec Rafa, d’une séance d’entraînement à un match de compétition. De plus, il est clair que son jeu s’est beaucoup amélioré, d’après ce que j’ai pu voir contre De Minaur.” Une chose est sûre, ce huitième de finale s’annonce accroché. Entre un Rafael Nadal, légende sacrée en Espagne, mais encore assez loin de son tout meilleur niveau et un Jiri Lehecka qui aimerait bien marquer l’histoire du tournoi, il est bien difficile de dégager un favori. Si, à Madrid, tout un peuple risque de pousser pour voir Rafa continuer l’aventure et retarder, encore, les hommages, le Tchèque n’en reste pas moins surmotivé : “Ce qui est clair, c'est qu'affronter Nadal sur la terre battue est le défi ultime du tennis. Ce sera un grand honneur pour moi de partager le court avec lui. Même s'il n'est pas au mieux de sa forme, ses performances s'améliorent déjà et je sais que ce ne sera pas facile. [...] Il est presque 600e mondial donc je devrais être le favori (sourire) [...] Si je devais entrer sur le court en ayant peur de l'atmosphère et de ce que ce match implique, il vaudrait mieux que je ne le fasse pas. Je sais ce que signifie affronter Nadal sur terre battue, mais je sais aussi que ces conditions sont les moins favorables pour lui. L'altitude, un climat pas trop chaud... J'entre sur le terrain avec la conviction que je peux gagner si je joue mon meilleur tennis.” Pour Lehecka, l’enjeu est double. Même s'il va faire son retour dans le top 30 la semaine prochaine, il veut aller plus haut : “Mon objectif principal au début de l'année 2024 était de remporter un titre et j'y suis parvenu dès la première semaine de compétition (Adélaïde). Désormais, ce que je recherche, c'est d'être dans le top 20.”

Insolite - Battu, Cachin demande sa chemise à Nadal Ce lundi, Rafael Nadal et Pedro Cachin se sont livrés à une bataille assez incroyable. Sur un Court Manolo Santana plein à craquer, c’est finalement l’Espagnol qui s’est adjugé la victoire (6-1, 6-7, 6-3 en 3h03). Au terme d’un combat épique, l’Argentin, fervent admirateur de Rafa, n’a pas semblé si déçu que cela. En effet, au moment de serrer la main de son adversaire, il a tenu à le remercier tout en lui demandant s’il pouvait lui offrir l’une de ses t-shirts : “C’est un rêve devenu réalité pour moi, je ne sais pas quel est le protocole mais puis-je te demander ton t-shirt ou ta serviette ou quelque chose comme ça ?” Bien évidemment, Rafa a répondu par l’affirmative et est allé donner l’une de ses chemises au 91e joueur mondial. Visiblement ravi, Cachin a même posté sur instagram une photo du t-shirt que lui a offert le taureau de Manacor : “Merci Rafa Nadal. C’est un rêve. Qu’il est beau”. Bien que très belle, cette séquences pose une question : Cachin admirait-il trop Nadal pour espérer le battre ?

Medvedev musèle Bublik pour rejoindre les quarts à Madrid On le savait déjà mais Daniil Medvedev confirme tous ses progrès dans l’apprentissage du jeu sur ocre. S’il reste meilleur sur surface rapide, ses failles sur ocre semblent gommer avec le temps. Interrogé après sa victoire face à Korda (5-7, 7-6, 6-3 au troisième tour), le Russe expliquait que ses progrès s’expliquent surtout par un changement d’attitude : “Le sentiment que ce n’est pas ma surface préférée et que certaines choses me dérangent et ne me permettent pas de jouer mon meilleur tennis sur terre battue est toujours d’actualité. Maintenant, avec l’expérience, je sais beaucoup plus ce que je veux faire de moi‐même. C’est pour ça que je suis plutôt calme même si je perds le match. La question serait : Ai‐je fait ce que je voulais faire ? [...] Si j’ai bien fait, cela veut dire que l’adversaire était meilleur que moi. Alors qu’il y a 3 ou 4 ans je me sentais complètement perdu sur le terrain. Maintenant je sais ce qu’il me reste à faire.” Cette tendance s’est confirmée ce mardi. Dans un duel décousu où Bublik a alterné entre coups gagnants merveilleux et fautes grossières (33 coups gagnants, 27 fautes directes), c’est finalement la solidité et la sobriété du Russe qui a fait la différence (8 fautes directes seulement). Sans prendre de risques mais en ne donnant presque rien, Daniil Medvedev a fini par faire exploser un Kazakh trop inconstant (7-6, 6-4 en 1h44). En quart de finale, Daniil Medvedev affrontera le vainqueur du duel entre Rafael Nadal et Jiri Lehecka.

Rublev, premier qualifié pour les quarts de finale à Madrid La crise semble terminée pour Rublev. Après des semaines d'errance où le Russe n’arrivait tout simplement plus à gagner (4 défaites consécutives avant d’arriver à Madrid), il va mieux. Le traumatisme de Dubaï (disqualification en demi-finale face à Bublik) visiblement digéré, Rublev retrouve son niveau d’antan. Face à Tallon Griekspoor (tombeur d’Holger Rune au 3e tour), le numéro 8 mondial a livré un match plein, ne laissant aucune solution à son adversaire. Intouchable au service (8 aces, 97% de points gagnés sur première balle, 7 points perdus sur son service dans tout le match) et très agressif du fond du court (29 coups gagnants, 5 fautes directes), Rublev n’a laissé que des miettes à ce pauvre Griekspoor (6-2, 6-4 en 1h06). En quart de finale, le Russe pourrait affronter le tenant du titre, Carlos Alcaraz, à moins que Jan-Lennard Struff ne vienne s’en mêler.

Tsonga se confie sur la solitude d’un joueur de tennis professionnel : “J’ai eu des grandes victoires où j’étais malheureux” Souvenez-vous du 24 Mai 2022. Ce mardi où, sur Court Philippe Chatrier plein à craquer, Jo-Wilfried Tsonga disait adieu au public français. Au terme d’un dernier match mémorable (défaite face à Casper Ruud, futur finaliste 6-7, 7-6, 6-2, 7-6), le finaliste de l’Open d’Australie 2008 allait ranger ses raquettes. Invité d’honneur de l’émission “Clique”, diffusée en clair sur Canal +, la légende du tennis français a eu l’occasion de revenir sur sa longue carrière. Il en a notamment profité pour s’exprimer sur un sujet qui lui tenait à cœur : l’invisible solitude des joueurs de tennis. Très franc, ‘Jo’ se souvient : “J’ai eu des grandes victoires où j’étais malheureux. J’ai gagné le grand prix du Japon, à Tokyo (en 2009, face à Youzhny en finale) et je suis rentré chez moi. J’étais parti avec mon entraîneur, et je tirais un peu la tête. Ma mère m’a dit : c’était super, c’était génial. Eux, ils avaient fait la fête à la maison avec les copains, avec tout le monde. Ils ont célébré entre eux mais moi j’étais tout seul à Tokyo. Je n’avais pas mes amis, je n’avais pas ma famille. [...] Ma plus grande victoire dans la vie, c’est d’avoir su apprécier énormément de moments dans ma carrière. C’est mes enfants. C’est la relation que j’ai avec ma famille, mes parents, mes frères et sœurs, mes potes.” 