Il y avait, dans notre classe de 1re, une élève qui connaissait par cœur ses grammaires latine et grecque. Tu appuyais sur le bouton «accord des pluriels neutres» et elle récitait l'exemple. Mais quand on le rencontrait en version elle ne reconnaissait pas. C'était le prototype de celle qui aurait dû réussir en thème latin d'après ce qu'on prétend sur cette matière, mais nous en faisions très peu. La protal l'a envoyée au CG avec 3 autres. La protal adorait le CG, point qu'elle partageait avec mon père d'ailleurs, et la fille en question était la fille de la protal d'un autre lycée concurrent, ce qui peut expliquer ce choix. La fille en question (appelons-la J.) est restée jusqu'à la fin de l'épreuve et a fait un mot à mot sans trop de fautes mais vraiment mot à mot. Quand on s'est montré nos brouillons je l'ai sentie flotter mais je ne saurai jamais ce qu'elle pensait vraiment. Quand on les a montrés à la prof de latin elle m'a carrément dit que j'avais mes chances.
Tout ça pour dire que le thème latin passe juste pour un mot à mot de besogneux mais que ce n'est pas ça.
Pour finir J. a raté son bac en terminale, a redoublé, a été admise en hypo et en khâgne, a eu le capes de lettres classiques et est toujours prof. Je n'en sais pas plus.
Dialogue avec mon père qui m'a dit la vérité (que je connaissais): «Je disais ça uniquement pour te taquiner et je n'en pensais pas un mot.» Il botte en touche, là.
Tout ça pour dire que le thème latin passe juste pour un mot à mot de besogneux mais que ce n'est pas ça.
Pour finir J. a raté son bac en terminale, a redoublé, a été admise en hypo et en khâgne, a eu le capes de lettres classiques et est toujours prof. Je n'en sais pas plus.