Ça me rappelle une discution avec mon prof de latin de 4e quand j'avais traduit asinellus par bourricot au lieu de petit âne. Étant donné le contexte elle a fini par me donner raison. Je pense là aussi que le placard est une question de contexte. Les profs de langue sont souvent beaucoup plus ouverts qu'on le croit. Cela dit dans les concours et examens écrits j'ai souvent pris soin d'être très «mot à mot» mais à l'oral je me lâche.
Je me souviens aussi d'une amie traductrice d'Allemand mais d'origine française, qui avait traduit «la méthode Ogino» par «die Ogino Methode» et s'est fait corriger par l'éditeur: «die Knaus-Ogino Methode». L'adaptation s'imposait, en effet. Pauvre Knaus!
Mais quand tu passes un concours ou un examen, même au bac, tu n'as pas le droit d'utiliser le "globish", sinon ce sera un point enlevé ; les prof de langues sont très "puritains". "Sortie de placard" ne marche pas non plus, car "placard" ne figure pas dans le "coming out".
Je le traduirais selon le contexte. Probablement par «sortie de placard» dans un contexte homo. En fait un jour j'ai fait cette traduction depuis un journal allemand vers un journal français. Comme les Allemands parlent le globish encore plus que nous j'aurais pu rester sur «coming out» qu'ils utilisaient, mais je n'ai pas voulu.
Les journalistes n'ont pas voie au chapitre et ne connaissent pas le sujet. La population en question est sensible et même susceptible, elle réprouve souvent les «placardisés». et pour elle aveu signifierait coupable. D'où le choix aussi du mot «fierté» qui est fondamentalement absurde mais qui signifie clairement: «Je n'ai pas à m'excuser de demander pardon de ce que je suis.»
Quant à révélation ce n'est pas mal mais ça fait un peu «J'ai vu Dieu dans un buisson ardent» façon Audifax.
Cala dit pour le sens des mots je suis d'accord avec toi, mais on a affaire à des gens un peu écorchés, parfois vif, et donc circonspects.
Voilà, ce n'est pas la même chose. Et le terme du placard donne lieu à tout un tas de remarques d'initiés. Du genre: «Elle ne donne jamais son téléphone, celle-là. C'est une lesbienne de placard ou il y a un mari dans le coin.»
Je me souviens aussi d'une amie traductrice d'Allemand mais d'origine française, qui avait traduit «la méthode Ogino» par «die Ogino Methode» et s'est fait corriger par l'éditeur: «die Knaus-Ogino Methode». L'adaptation s'imposait, en effet. Pauvre Knaus!
remets t en à ton imagination qui est sûrement fertile :)
Quant à révélation ce n'est pas mal mais ça fait un peu «J'ai vu Dieu dans un buisson ardent» façon Audifax.
Cala dit pour le sens des mots je suis d'accord avec toi, mais on a affaire à des gens un peu écorchés, parfois vif, et donc circonspects.
Coming out au lieu d'aveu !
Moi, je dirais, comme les Strasbourgeois : Tri-er-vai-lère ; comme prénom : Va-lé-ri , comme tous les Français